Après un premier épisode qui sec’était inscrit sans peine au Panthéon du jeu vidéo, les équipes de Naughty Dog et de Sony dévoilent The Last of Us Part II. La chronique d’une vengeance violente, cependant moins prenante que la thématique du premier épisode.
Une ambiance de ouf !
Si tu avais raté le premier opus, tu as raté un first-class jeu. On te fait un résumé ici. Naughty Dog head avait ébahi alors avec des décors magnifiques, vivants, prenants. Ici ça n’a pas changé. Les paysages sont somptueux, à couper le souffle. Avec une grande profondeur de champ, les jeux de lumière donnent vie à cet ensemble pour une immersion totale.
Les développeurs ont encore eu la merveilleuse idée de ponctuer leur récit de lieux marquants, surprenants, revisités à la sauce fin du monde, pour un effet waouh ! Au niveau ambiance, quitte à se répéter, ça déchire. Les cinématiques second’avèrent également tout aussi soignées, bref c’est génial.
Mais il y a quelques « mais » . Notre version preview a dévoilé des animations pas toujours au signal. On a souffert de problèmes d’affichage, de textures parfois moyennes, et dans cet ensemble, ça fait tâche. De même, on croise beaucoup moins d’êtres vivants, d’animaux, ce qui est dommage lorsqu’on imagine que la nature a repris ses droits.
Une narration en demi teinte
L’autre signal qui avait fait la forcefulness de TLOU était l’histoire. Ici, elle a également été fouillée et nous présente des dilemmes intéressants. L’ensemble tourne autour du thème de la vengeance, si chère au jeu vidéo et pourtant si critiquable. Prenante, elle se révèle dans la continuité de la narration du premier épisode et l’on retrouve avec plaisir Ellie et Joel. On y découvre leur relation à travers divers flashbacks très appréciables par leur originalité. Cependant, les liaisons entre les personnages se révèlent moins puissantes. On s’imprègne moins de leur personnalité, l’empathie est moins là.
Naughty Dog, dans sa réflexion sur ce thème, a cherché à humaniser les adversaires. On les découvre à travers des histoires transverses et le personnage d’Abby. Ainsi, les développeurs mettent en perspective nos actions. Il est fort dommage d’ailleurs que le choix ne psyche soit pas laissé de sacrifier ou pas nos adversaires, qu’aucun choix moral du joueur n’influe sur la narration.
Il faudra compter une trentaine d’heures de jeu pour le terminer, le plus souvent intenses, même si quelques longueurs s’insinuent ici et là.
Un gameplay toujours aussi cool
On n’a pas choisi le mot cool dans ce titre par hasard. Là aussi, les joueurs du premier épisode ne seront pas perdus. On retrouve les mêmes mécanismes : exploration, combat, émerveillement, sensations.
Les possibilités d’approche, variées, sont toujours d’actualité, avec du bourrinage ou de l’infiltration. Cependant cette dernière n’est pas au bespeak. L’ouïe à disposition du joueur en pâtit d’ailleurs, rangeant cet atout au rang de gadget. En effet, les adversaires ont tendance à « spawner » seulement dans une zone proche, impossible du coup d’évaluer leurs déplacements et même leur présence à 50’avance.
On retrouve toujours également le souci d’être au bon endroit pour intéragir avec les objets. Un signal problématique lorsqu’on fait face up au danger, automobile ce dernier peut être partout. On aura été agréablement surpris à certains moments du jeu, où il surgit de manière totalement inattendu.
Les nouveautés de The Last of Us Part II
Cet opus est 50’occasion de découvrir un grade design qui a gagné en verticalité et en taille. Les niveaux sont moins couloirs et regorgent de passages possibles. De même, de nouveaux infectés et humains (chiens, archers Scars…) font leur apparition, animés d’une Intelligence Artificielle tout à fait délectable. Pistage, contournement, communication, nos adversaires, malgré quelques ratés, ne se laissent pas faire facilement.
Cela n’empêche pas que le fashion normal ait gagné en facilité. Les butins sont vraiment partout et le challenge n’est pas vraiment au rendez-vous. Privilégie le mode difficile si tu aimes le challenge. Celui-ci peut, en addition, se changer à tout second. Au rang des réglages méga pratiques, on trouvera des options pour les malvoyants et des assistances pour les malentendants.